Invité de l'émission Jury du Dimanche, Barthélémy Dias n'a pas épargné Mame Boye Diao et Mamour Diallo. Il les accuse d’avoir détournés sur 300 parcelles à Bambilor.
Selon le maire de la commune de Mermoz/Sacré-coeur "des agents des Impôts et Domaines ont fait main basse sur des parcelles appartenant aux députés de la 12e et 13e législature. Au total, ce sont 300 parcelles que les responsables du domaine veulent s’accaparer sur du faux".
Avant d'ajouter que "le mal est beaucoup plus profond que ça. Aujourd’hui, regardez ce qui se passe au sein de l’administration. On parle de passeport. Mais moi, j’ai un problème avec les impôts et Domaine, parce que c’est beaucoup plus grave. Un exemple ! On parle de faux. Nous avons été députés. Les députés, on leur octroie durant leur législature des assiettes foncières, des parcelles de 250 m2. Le directeur des domaines de l’époque, M. Diallo nous notifie en disant que : ’’nous sommes attributaires de parcelles’. La lettre est là signée de sa main".
"Sur cette attribution, il met même le numéro de NICAD. C’est-à-dire, dès que vous avez un numéro de NICAD sur une parcelle, cette parcelle existe. Alors que ces attributions sont fausses attributions. C’est-à-dire qu’un directeur des domaines qui informe des députés du peuple qu’ils sont attributaires de parcelles, sur la base de faux" poursuit-il.
"On me dit que moi, en tant qu’ancien député, la commission de contrôle des opérations domaniales, en date du 8 juillet 2017, m’a attribué une parcelle de 400 m2 à Bambilor. Et le numéro d’identification de cette parcelle, elle est là, mentionnée. Mais c’est un numéro fictif. Il n’existe pas. Il n’existe pas dans la base de données des impôts et domaines. Voici où on est dans ce pays. Aujourd’hui, le nouveau directeur M. Diao nous envoie des correspondances en nous disant que vous êtes attributaires de parcelles mais plus de 400 mètres carrés, mais 250 m2“, déballe le maire de Mermoz Sacré-Cœur.
Mais, persiste-t-il, “dans la lettre du nouveau directeur, il n’y a pas de numéro de NICAD. C’est dire que vous parlez de faux. Mais regardez le niveau ou nous nous trouvons avec certains agents de l’administration sénégalaise“.