Après 40 ans à la tête du Khalifat de Tivouane, le 14 septembre 1997, Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh tirait sa référence. Une grosse perte qui installa tout le pays dans une tristesse généralisée. À lui seul le Saint Homme symbolisait l'unité national, la bonté, la pieuté et la justesse.
Fils de Seydi hadji Malick Sy et de Sokhna Sophiétou Niang, Mame Dabakh avait succédé ses frère Serigne Babacar Sy et Serigne Mansour Sy, rappelés la même semaine à la fin du mois de mars 1957.
De 1957 à 1997, Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh l'un des pilier qui ont solidifié la jeune nation sénégalaise. De Senghor à Abdou Diouf, il a été toujours là pour désamorcer les problème dans tous les secteurs.
Il était même devenu le mur de lamentation des sénégalais. Les opposants politiques, les syndicalistes, les étudiants et tous les autres sénégalais qui manifestaient le besoin d'exprimer leur désir de d monter leur désaccord au gouvernement.
Il a toujours tendu son oreille attentif à ses sénégalais, mais leurs a toujours servi un discours de vérité. Et même le chef de l'État, les ministre les députés, les fonctionnaires ne pouvaient échapper à à ce discours de vérité du patriarche de Tivaouane.
Dans la religion a finit également fair l'unanimité autour de sa personne. Touba, Thiénaba, Kaolack, Yoff, ont régulièrement reçu en visite Mame Dabakh qui n'avait qu'un seul objectif, unir tous les musulmans autour de l'essentiel.
C'est cet Homme qui est parti le 11 septembre 1997. Il est parti en laissant grand vide derrière lui. Un vide qui 24 ans après n'a toujours pas été comblé.